Interview express dans les murs des Mots, lors de la dernière séance de l’atelier d’écriture de Karim Miské, le mardi 4 avril 2017.
Tu écris depuis longtemps ?
Oui, avec une forte prédilection pour l’écriture de théâtre, les nouvelles, les exercices de style poétique et la littérature de voyage. Vers 18 ans ma pratique de l’écriture s’est structurée avec l’écriture d’un premier roman. J’ai surtout toujours beaucoup lu.
Comment as-tu entendu parler des Mots ?
Le bouche à oreille !
Comment as-tu choisi ton atelier ?
Le polar me semblait être l’atelier le plus structurant. J’avais aussi lu Arab Jazz de Karim Miské, que j’avais beaucoup aimé. Ce que j’aime dans le polar, c’est que l’on part d’une intrigue que l’on dénoue lentement, on tire les fils pour tisser une histoire. C’est très excitant.
Qu’est-ce que cet atelier t’a apporté ?
Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est la multiplicité des regards - celui des participants - posé sur mon texte, et aussi, la dead line des 50 minutes, une contrainte d’écriture efficace qui oblige à produire. On se retrouve dans une énergie d’écriture intéressante, et collective.
Tu recommandes ?
Oui, à toute personne qui veut écrire plus, se mettre le pied à l’étrier… C’est super, j’en parle beaucoup autour de moi.
Comment définirais-tu ton style ?
Oralité.
Tes auteurs préférés ?
Hum… Difficile ! Je dirais Émile Ajar, Jean-Philippe Toussaint, Volodine, ou encore Beckett.
Ton rêve ?
Réussir à écrire et mettre en scène ce que je j’écris !
Qu’est-ce que t’apportes l’écriture au quotidien ?
Fuir, m’évader.
Fuir quoi ?
La réalité. Une réalité parfois décevante.
Et pourquoi pas… avec ces deux prix largement mérités !
Bon vent, Marion !