De son début dans la cité de Mycènes à sa vie à Paris, du palais d’Agamemnon à la France et ses scènes de théâtre, Électre a toujours marqué l'histoire de l'art. Elle est plus qu'un nom, un personnage, un sujet ou une œuvre : Électre est un mythe. Une sœur prête à combattre un roi pour sa mère, aider sans concession, risquer la mort pour sa famille, voilà ce que le nom d'Électre annonce, qu'il apparaisse aux éditions Larousse ou sur un ancien manuscrit grec.
Le nom d'Électre est passé de choéphore antique au référencement littéraire moderne. Du théâtre, à la musique, au cinéma, à la production d'œuvres en tout genre, ce nom s’est imposé sous des formes multiples. Dans cet article nous vous proposons de plonger dans son histoire et son influence.
Les origines d'Électre remontent à la mythologie grecque. En grec ancien « Électre » signifie « ambre », et symbolise la lumière, le savoir et la puissance de la vérité. Cette tragédie raconte peut se résumer ainsi : Agamemnon, le roi de Mycènes a été assassiné par Égisthe, l'amant de Clytemnestre, épouse d’Agamemnon et femme de pierre ne désirant que le pouvoir. C'est elle qui commandite l'acte, et Électre, l’une de leur deux filles, le sait. Pour ne pas être tuée à son tour, Électre plonge dans une quête de vengeance à l’encontre de sa mère avec l'aide de son frère Oreste. Les grandes questions qui guident Électre sont simples : comment et pourquoi Clytmnestre, ma mère, a tué mon père, comment puis-je me venger ? On note que cette tragédie fait partie d'une première collection de dramaturge antique, Eschyle, Sophocle et Euripide, et qu'elle a atteint certains de nos dramaturge français, tels que Jean Giraudoux, Jean-Paul Sartre et Jean Anouilh.
Électre répond au code de la tragédie grecque. En racontant la chute des Atrides, Sophocle inscrit Électre dans une guerre de Troie prolongée. De son côté, Eschyle dans les Choéphores insistent sur la malédiction divine subie par les Atrides, enfin Euripide donne une vision plus humaine de cette tragédie, marquée par la folie.
Depuis les premières tragédies, l’Électre antique est passée par le cinéma, le théâtre et la littérature. De la tragédie française de Jean Giraudoux aux réécritures contemporaines comme celle de Jennifer Saint, Electre propose toujours de modifier la vision du monde du spectateur.
Les auteurs ont souvent cherché à modifier la tragédie tout en respectant son essence. Jean Giraudoux, par exemple, en fait une héroïne moderne, dans une mise en scène plus introspective, où l'ombre de Clytemnestre plane en permanence, comme une mère dévorante. Comme Anouilh, leur écriture illustre une vision plus psychologique et poétique du mythe. Ces influences et réinterprétations contemporaines sont allées jusqu'à inspirer un film grec en 1962, réalisé par Michel Cacoyannis, qui reprend les codes de la tragédie, sans changer une ligne du texte.
Entre la justicière et la victime d’un cycle infernal de vengeance, Électre ne répond pas aux codes de l'héroïne classique. D'un côté, elle incarne une volonté inébranlable de venger son père Agamemnon, assassiné par Clytemnestre et son amant Égisthe. Mais ce besoin de justice peut aussi être interprété comme une répétition de la violence qui caractérise la famille des Atrides. La tragédie grecque de Sophocle, décrit met en scène une rage et une détermination démesurées, qui ont tendance à déshumaniser Électre. Dans le théâtre français, on découvre une fille attachée à sa famille, plus nuancée, et tiraillée par ses émotions. Ses actes interrogent la nature même de la justice et de la légitimité de la vengeance. Électre n'est-elle qu'un élément répondant aux codes de cette chaîne de meurtres inévitables ? Ou bien a-t-elle le choix ?
Électre fait partie des figures féminines de la mythologie grecque. Elle représente l'action et la puissance. Contrairement à Pénélope, qui attend le retour d’Ulysse, elle ne se contente pas de subir son destin : elle agit. Si on la compare à Antigone, qui défie les lois humaines au nom d’un principe supérieur, les lois divines et la nécessité d’un rituel mortuaire, Électre, elle, hisse la vengeance et l'émancipation au-dessus de tout.
Aujourd'hui, de nombreux auteurs s'inspirent encore du mythe pour créer des versions modernes. Des adaptations littéraires, comme Électre de Jennifer Saint, aux mises en scène contemporaines, Électre traverse le temps en s’adaptant toujours aux problématiques contemporaines.
Mais, au-delà du théâtre et du cinéma, Électre existe aussi sous une forme plus inattendue : un outil clé pour le monde du livre et de l’édition. Avec la base Electre, les professionnels peuvent structurer, référencer et promouvoir leurs ouvrages, façonnant ainsi une autre forme d’héritage culturel et littéraire.
C'est parce qu'elle incarne en acte un code moral qui ne plie pas qu'Électre est devenu le nom d'un outil clé pour le monde du livre et de l’édition. Si une publication se fait dans l'année, que cela soit sur Amazon KDP ou chez Gallimard, elle apparaîtra dans cette base de données incontournable.
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