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Ludovic-Hermann Wanda

Ludovic-Hermann Wanda

Écrivain

Graine issue d'une aristocratie camerounaise, quoique né à Paris en 1981, Ludovic- Hermann Wanda a poussé au milieu des HLM, loin des jardins de Versailles et de l'autorité d'un père, entre des tags insouciants, des ascenseurs souvent en panne parfumés d'urine et un solide idéal républicain Black-Blanc-Beurre un peu balafré.


En dépit d'une scolarité plus qu'exemplaire, il quitte les bancs du lycée et, emporté par le tourbillon de la délinquance, atterrit régulièrement sur ceux de la garde à vue. Trop régulièrement, puisque ceux-ci se finiront par se transformer en murs de prison. Il a 20 ans.


C'est là qu'au fond de son trou noir, il aperçoit un rayon lumineux: la lecture. Il s'y accroche. Tellement fort qu'il en fait instantanément une seconde nature. Se découvrant, au passage, de très fortes affinités avec le judaïsme, il entame sa renaissance. Par les mots. Dont il tombe éperdument amoureux. Fort de ce nouveau rapport au monde, il passe des examens. Avec succès. 

Résultat : il se retrouve passionnément assis sur les bancs de la Sorbonne. Où il s'enivre de mathématiques, jusqu'en Master 1 et de philosophie, jusqu'en licence. C'est alors qu'il croit devoir aller poursuivre sa vocation, l'écriture, ailleurs, dans les bras de la bibliothèque de Beaubourg, dans lesquels il élit presque domicile, tant il y passe la majeure partie de son temps. Nous sommes en 2008.

Treize ans plus tard, il est l'auteur de quatre ouvrages, dont deux romans. Le premier, Prisons, paru en 2018, a reçu un prix littéraire, notamment pour sa singularité: il est rédigé en 2 langues françaises : français des banlieues et français des villes. Deux langues pour deux mondes séparés par ce que l'auteur nomme le Mur de Molière.

Aujourd'hui, en plus de son costume d'auteur, il porte, quotidiennement, celui de formateur en maîtrise du langage soutenu, de la conversation non violente et de la diplomatie. 

Son 2ème roman, Balance ta haine, paru en mars 2021, qui s'inscrit dans le prolongement du premier, est une plongée dans la tête d'un Casanova des temps modernes, post-me-too, qui a d'avantage appris l'amour sur Youporn ou dans les textes de gangstarap que dans Fragments d'un discours amoureux ou La Princesse de Clèves...

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