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Karim Madani

Karim Madani

Romancier

Né et élevé dans le Paris populaire dans les années 1970, Karim Madani baigne depuis son plus jeune âge dans l’amour du cinéma, de comics, de jazz, de soul music, de funk et de bandes originales de films. Il découvre la littérature dans une bibliothèque de quartier à Paris et fait son premier tour du monde avec une simple carte de lecteur, dévorant tout ce qu’il lui tombe sous la main, lui qui n’a jamais vu un livre à la maison. Fils d’ouvrier autodidacte, il commence à écrire des petits textes de slam et faits la tournée des scènes alternatives parisiennes avant de devenir journaliste freelance pour de prestigieuses revues spécialisées dans les cultures urbaines. Comme romancier, il continue son exploration de la ville: un thriller urbain chez Gallimard, Le jour du fléau, dans la prestigieuse Série Noire, et un autre,  Casher Nostra au Seuil, ainsi que les Damnés du bitume chez Belfond, dans lequel il s’inspire de deux voyages dans les quartiers mexicains de LA pour écrire une fiction. On pourrait aussi mentionner la biographie du rappeur La fouine chez Flammarion , la première biographie de Spike Lee en français (mai 2015, seuil/Don Quichotte) et un essai sur Kanye West, toujours chez Don Quichotte. Il est également l’un des auteurs phares de la collection Sarbacane (pour jeunes adultes) avec deux romans : Hip Hop connexion (2007), et le Journal de Clara Muller (2012, et qui vient d’être adapté au théâtre). Il s’intéresse de près à la « créative non-fiction » et vient de sortir une enquête littéraire, Jewish Gangsta, aux editions Marchialy, résultat d’une enquête journalistique dans un ghetto de Brooklyn. Son dernier roman, Animal Boy, au serpent à plumes, raconte la descente aux enfers d’un faux survivant du Bataclan.

Ses projets : Le scénario d’une bande dessinée Black Out avec un dessinateur américain, Lucio Zagio « Pur produit de Paris », Karim Madani tenté un temps par le crime, mais sauvé par la rime et les livres, dédie sa vie à l’écriture. N’ignore pas que Dieu se cache dans le détail, et que le diable se planque souvent derrière une bonne punchline… »