L'écriture comme cheminement et liberté

L'écriture comme cheminement et liberté a commencé le 24 février mais prendre le train en route est possible jusqu’à une semaine après le démarrage ! Et bien sûr, la première séance est déduite du prix de l’atelier. Au moment du paiement, il vous suffit d’inscrire ce code : c'est_parti!_10

"Écrire, c'est descendre en soi comme avec une lampe torche"

L’écriture, à mes yeux, est un cheminement qui agit sur la vie autant que le contraire, en même temps que l’affirmation d’une puissance, et un lieu de vulnérabilité possible. Une île en soi. Nos vies vécues peuvent être agies par l’écriture, intensifiées, augmentées, éclairées par celle-ci. Écrire, c’est descendre en soi comme avec une lampe torche. Chercher ce qui fait vérité personnelle, sauver le beau. Creuser vers ce qui n’a jamais l’espace d’être dit, montré, révélé nulle part ailleurs. Parfois nettoyer ce qui doit l’être. Comprendre des choses qui nous avaient à nous-mêmes jusque-là échappé. Respirer. Grandir. S’augmenter. 

Parmi mille autres choses, c’est aussi ou avant tout, se construire un lieu à soi qui ne coûte rien, et qui permet la mise au jour de ce qui est interdit à n’importe quel autre endroit du monde. L’indicible et la sauvagerie, notre irréductible part secrète. C’est s’édifier un enclos de liberté imprenable, un espace affranchi de toute norme, où il serait possible de faire honneur à sa part indomestiquée en la gardant inattaquable. Fabriquer une cabane à sa mesure. Cultiver un jardin qui n’appartient qu’à nous, où discuter avec ses absentes et absents. 

​L'objectif de cet atelier est d'écrire un texte sur plusieurs séances, à travers une série d'exercices d'écriture différents chaque semaine. ​ 

Je voudrais m’intéresser aux cheminements, petits ou grands, qui nous sont propres et constituent notre individualité profonde. Retracer certains de ces mouvements, trajectoires, chemins de pensée qui nous ont marqué•e•s. Travailler sur les souvenirs et les sensations associées.

Partir en quête, à l’aide de l’étoffe de la mémoire, de ce qui s'égare et de ce qui reste, de nos ressentis comme de nos positions, vis-à-vis du monde et des autres, à différents âges de la vie et moments de l’existence, pour s’étonner et se laisser surprendre par certains retournements, évolutions, enrichissements. Sur quoi ou qui avons-nous déjà changé d’avis ? Par quel biais ? Quel était le chemin emprunté qui nous y a mené•e•s ? Quelles images restent après ce nouvel éclairage ? Que racontent ces vides et reliefs ? Que devons-nous laisser partir ou transformer ? Qu’avons-nous perdu qui doit rester perdu? Qu’avons-nous perdu qui doit être retrouvé ?

Un atelier par correspondance, comment ça marche ?

L'atelier débute par une rencontre en visioconférence avec Emmanuelle Richard et votre groupe, le jeudi 23 février à 18h. Ensuite, chaque vendredi, vous recevez par e-mail un exercice d’écriture proposé par Emmanuelle que vous lui envoyez avant le mercredi suivant. Emmanuelle lit votre texte et vous adresse son retour personnalisé sur les points forts et les points faibles du texte, avec ses conseils pour la suite. En parallèle, vous avez la liberté de partager vos textes avec les autres participants de l'atelier.