Écrire : un espace à soi

Jusqu’au 8 juillet, pour tous nos oiseaux lève-tôt qui souhaitent réserver leur place dès maintenant, l’atelier est accessible à un tarif préférentiel « early-bird » ! Le principe est simple : pendant 15 jours, il vous suffit d’entrer le code suivant au moment du paiement : early_bird_253. La réduction s’applique immédiatement. Offre valable pour les premiers inscrits.

Pour vivre cet atelier, il vous faudra franchir la porte de notre école, au 4 rue Dante, Paris 5e. L’écran ne vous sera d’aucun secours : seule la présence en chair et en os compte dans cet atelier ! (autrement dit, pas d'accès visio)



Cet atelier n'est disponible que sur place en présentiel à l'école, 4 rue Dante 75005, pas de visio !

L’écriture est un temps pour soi et un espace à soi, où les sensations, les émotions, les images, les souvenirs nous reviennent, librement.

Je suis un romancier formé à l’art-thérapie. J’utiliserai, dans cet atelier, certains leviers de l’art-thérapie pour aider à améliorer la confiance en soi : le cadre bienveillant, l’écoute mutuelle, la suspension du jugement, l’attention à la capacité à jouer et… le plaisir ! 

Dans cet atelier hebdomadaire, je propose de travailler à se libérer, en contournant ce qui empêche, en trouvant la joie dans l’écriture, en réactivant la capacité de jouer qui est à la source de toutes nos capacités.

Sur ce point, je me réclame de Donald Winnicott (1896-1971).  Pour ce pédiatre et psychanalyste anglais, notre sérénité dépend d’un espace “intermédiaire”, une “aire transitionnelle” dans laquelle nous créons, dans laquelle nous apprécions des œuvres d’art et dans laquelle jouent les enfants. C’est la consolidation de cet “espace à soi” qui est mise en jeu dans l'enchaînement des consignes d’écriture que je propose. 

Les personnes seront invitées à suspendre dans un premier temps les jugements concernant leurs propres textes et ceux des autres.

Il faut se convaincre qu’on écrit pour soi bien qu’on partage avec les autres son texte, dès le premier jet, en le lisant à voix haute.

Il s’agit de s’autoriser à écrire sans se soucier, dans un premier temps, de la qualité de ce qu’on a écrit. Le premier jet est fondamental. C'est la source. L’écriture est un temps pour soi et un espace à soi, où les sensations, les émotions, les images, les souvenirs nous reviennent, librement.

J’ai l’habitude de donner des consignes d’écriture très courtes que chaque personne peut s’approprier à sa façon. Ce sont parfois des énigmes ou des invitations espiègles, voire des jeux de mots, pour susciter l’envie d’écrire. Ce sont souvent des contraintes de formes. Le contenu vient des personnes qui participent. 

Les retours, très parcimonieux au départ, se font dans le souci d’aider la personne qui écrit à gagner en confiance. Peu à peu l’analyse, la prise de conscience, la relecture, la réécriture deviennent possibles et même souhaitables. Ce n’est qu’à ce stade que sont abordées la question de la réception des lecteurs, du désir de l’auteur ou autrice, des techniques d’écriture ou des pistes d’amélioration. J’encourage alors les personnes à élaborer l’écriture la plus personnelle possible, à développer leur texte dans la voie de leur singularité propre.

Spécificités de mon atelier

La présence du groupe est essentielle. C'est la raison pour laquelle la participation à distance est impossible. Lors de mon atelier, un groupe de dix personnes maximum se réunira autour d’une table pour alterner des temps d’écriture en silence – parfois individuels, parfois collectifs – à partir de propositions données, avec des moments de lecture à voix haute. Dans un premier temps, la règle de la suspension du jugement invite à une grande retenue dans les retours, qui ne prennent place que progressivement, au fil de la confiance qui s’installe.

(Page mise à jour le : 27 juin 2025)