Écrire un roman noir : refuser les codes

Osez le roman noir pour parler du monde qui vous entoure

Décider d’écrire un roman noir, c’est bien souvent faire sienne cette affirmation du pape du néo-polar Jean-Patrick Manchette : « Le roman noir, grandes têtes molles, ne vous a pas attendus pour se faire une stature que la plupart des écoles romanesques de ce siècle ont échoué à atteindre. » 

De fait, la littérature noire, celle qui va du roman policier au polar en passant par le roman historique ou le thriller s’invente et se réinvente depuis de nombreuses décennies désormais. Il est loin le temps du « whodonit » à la Agatha Christie ou celui du commissaire Maigret, le temps du roman de gare qualifié de sous-genre. Car aujourd’hui, le roman noir parle : il critique la violence sociale, il questionne l’histoire et le présent, il donne à suivre des personnages complexes évoluant à la marge du bien et du mal, effaçant les frontières des styles littéraires et offrant des œuvres dignes des plus grandes bibliothèques.

Ainsi, si je suis venu au roman noir – mais n’est-ce pas le roman noir qui est venu à moi ? La réalité est souvent bien plus violente que tout ce que je pourrais écrire – c’est parce que cette littérature pose des questions sur le monde dans lequel je vis et dans lequel le lecteur vit. Le roman noir propose de commencer à mieux le comprendre. Mais il accorde aussi à l’auteur et aux lecteurs la possibilité de de ne plus suivre les règles littéraires : aujourd’hui, la distinction entre roman noir est roman blanc n’est plus de mise, le roman noir joue avec les styles, s’autorise à traiter de sujets qui, il n’y a pas si longtemps, restaient la chasse gardée d’une certaine littérature, du journalisme ou de domaines universitaires, telles la sociologie, l’histoire ou la science-politique.

Cet atelier s’adresse donc aux débutants mais également aux auteurs qui ont déjà noirci des pages. C’est une boîte à outils destinée à s’approprier les codes d’un genre pour mieux les détourner, voire les subvertir. Et ainsi oser s’aventurer dans l’obscurité.  

Un atelier par correspondance, comment ça marche ?

L'atelier débute par une rencontre en visioconférence avec Frédéric Paulin et votre groupe, le jeudi 17 octobre à 18h (le lien vous sera envoyé 2 jours avant le début de l'atelier). Puis vous recevez par e-mail chaque vendredi un exercice d’écriture proposé par Frédéric, que vous lui envoyez avant le mercredi suivant. Denis lit votre texte et vous adresse son retour personnalisé sur les points forts et les points faibles du texte, avec ses conseils pour la suite. En parallèle, vous avez la liberté de partager vos textes avec les autres participants de l'atelier.

(Page mise à jour le :  8 nov. 2024)