L’école d’écriture Les Mots propose, par le prisme de la littérature, de s’interroger sur le monde qui nous entoure ; car écrire est aussi dépeindre.
L’exposition Un monde à soi propose une lecture du monde à travers l’œuvre d’une femme résolument moderne : elle qui voulait représenter le réel à l’heure où les courants en vogue étaient le cubisme et l’art abstrait. De la même manière que Virginie Woolf avec Une chambre à soi, ces femmes ont su résister en leur temps en imposant leur vision avant-gardiste et libre de la création artistique.
« Écrire avec des femmes artistes » avec Claudine Londre
Comment aborder de façon excitante des thèmes d’écriture importants tels que l’intimité, la transgression, l’intensité, ou encore l’ironie ? Une manière de le faire est de s’appuyer sur les œuvres artistiques comme point de départ et source d’inspiration.
Art et littérature ont toujours entretenu une relation de séduction compréhensible : artistes et écrivains sont unis non seulement par leur sensibilité mais également par une vision décalée du monde. L’apparition de femmes artistes a explosé au 20e siècle, bouleversant définitivement le paysage et les codes. Elles se sont emparées sans attendre de toutes les formes d’art.
Vous découvrirez au cours de cet atelier des œuvres très particulières qui seront à même de nourrir votre écriture.
Trop intellectualiser l’acte d’écriture peut typiquement créer des blocages. À l’inverse, une œuvre d’art déclenche facilement une réaction pulsionnelle chez nous, ce qui nous offre la chance de pouvoir puiser l’inspiration loin dans nos racines intimes et notre vitalité profonde.
Claudine Londre compte sur l’émotion forte que pourra créer chez vous le travail de femmes artistes telles que Tracey Emin, Orlan, Sophie Calle ou encore Yoko Ono pour déployer votre imaginaire.
Chaque temps d’écriture prendra comme source d’inspiration une œuvre contemporaine, qu’elle soit photographique, de l’ordre de la performance, ou de l’ordre du body art. À travers elle, vous serez porté par une énergie particulière, dont la dimension de jeu et de liberté sera une composante importante.
C’est ici pour réserver (3h en 1 séance à 45€)
« Inclassable » : trouver sa forme à soi avec Emmanuelle Favier
J’aime les œuvres limites, qui défont les codes. J’aime les œuvres qui ne trouvent pas facilement leur place dans le classement des librairies... Cet atelier, par définition, ne s’inscrit dans aucun genre en particulier : il vise à trouver sa chambre à soi, non plus extérieurement comme y invitait Virginia Woolf rappelant l’importance de l’autonomie matérielle pour la création, mais intérieurement.
Par le biais d’exercices visant à stimuler l’imaginaire – à partir, chaque fois, de matériaux textuels, sonores ou visuels que je proposerai en début de séance –, les participants exploreront tous les genres, ainsi que le passage de l’un à l’autre, pour finalement trouver la forme qui convient le mieux à chacun.
Cette forme peut être hybride ou pas, elle peut, au bout du compte, s’inscrire dans un genre ou pas. Mais elle privilégiera avant tout ce qui caractérise la littérature, et qui est sans doute le plus difficile à trouver pour soi : la liberté.
Au fil des huit séances, les participants auront donc l’occasion d’écrire un certain nombre de fragments sous différentes formes (fiction à la première et à la troisième personne, poésie, théâtre…). Le travail du style sera également privilégié, toujours en vue d’identifier les singularités de chacun et de voir dans quelle forme elles s’expriment le plus librement.
Mon objectif est de permettre aux participants de libérer leur écriture en apprenant à connaître ce qui fait qu’elle est unique.
C’est ici pour réserver : (3h en 1 séance à 45€)
« Il faut avoir le courage de regarder le modèle en face si l’on veut atteindre l’âme. Ne m’amenez jamais pour peindre une femme qui cherche l’aimable ou le joli, je la décevrais tout de suite. » Suzanne Valadon.
Pour en découvrir plus sur l'exposition, c'est ici
L’exposition Suzanne Valadon retrace la vie fantasque et l’œuvre d’une artiste hors pair, à travers son entourage artistique, son rôle de muse et d’artiste. Celle qui est la première femme artiste à peindre un nu masculin, dénote par rapport à ses contemporains. Souvent en marge des courants de son époque, elle peint le réel, à l’époque du cubisme et de l’art abstrait. Suzanne Valadon rompt avec la tradition, cette exposition monographique entend retracer la destinée unique de cette artiste.
« Sa trajectoire unique, de modèle à artiste, comme son indépendance vis-à-vis des avant-gardes lui ont parfois valu de rester à la marge de l’histoire de l’art », Chiara Parisi, commissaire d’exposition et directrice du Centre Pompidou-Metz.